Paris : dévoilement de plaque en mémoire d’Archag Tchobanian aujourd’hui
Delphine Bürkli, la maire du 9e arrondissement et conseillère régionale de Paris-Île-de-France;
Alexis Govciyan, conseiller de Paris en charge de la Mémoire et du Monde combattant;
Jean Sirapian, résident de l’Institut Tchobanian ont le plaisir de vous convier au dévoilement de la plaque en mémoire d’Archag Tchobanian, poète et patriote arménien, acteur du mouvement arménophile en France.
Il est né à Constantinople en 1872 et mort à Paris en 1954
Mercredi 14 mai à 13h45 au 9 rue Jean-Baptiste Say (75009) où il vécut
Biographie
Archag Tchobanian (en arménien : Արշակ Չօպանեան), né le 15 juillet 1872 à Constantinople (Empire ottoman) et décédé le 8 juin 1954 à Paris, est une figure intellectuelle majeure du monde arménien. Écrivain, poète, dramaturge, traducteur, éditeur de revues littéraires, conférencier et diplomate, il s’illustre comme un acteur central de la vie culturelle arménienne en diaspora.
Établi en France dès 1895, francophile convaincu, il s’intègre dans les milieux littéraires européens et milite activement pour la cause arménienne, notamment lors des massacres hamidiens. Il joue un rôle déterminant dans la diffusion de la culture arménienne en France grâce à ses nombreuses traductions et publications, dont la Roseraie d’Arménie en trois volumes.
Tchobanian dirige pendant plus de cinquante ans la revue Anahit (1898-1949), qui devient une référence pour les Arméniens de France, en particulier pour les jeunes générations privées d’institutions scolaires arméniennes. Selon l’écrivain Krikor Beledian, il incarne un critique littéraire infatigable, encourageant et soutenant les auteurs arméniens à travers le monde. Il préside aussi plusieurs associations culturelles arméniennes à Paris.
Décrit par l’historienne Anahide Ter Minassian comme un véritable « ambassadeur des lettres arméniennes », Archag Tchobanian est considéré par Anouche Kunth comme l’une des figures fondatrices de la communauté arménienne en France. Après le génocide de 1915 et la chute de la Première République d’Arménie, il devient l’un des principaux porte-voix de l’exil arménien, notamment en dirigeant le Bureau des réfugiés arméniens de 1925 à 1945.